Septembre 2013, état des lieux du marché immobilier parisien
Les référents du marché immobilier parisien, les notaires -par qui passent toutes les transactions de vente-viennent de publier les chiffres du deuxième trimestre 2013. Le décalage d’environ trois mois entre ces données et leur publication provient du délai entre les promesses d’embauche et les actes authentiques de vente.
1. Les prix
Le prix au m² moyen à Paris est de 8200€. Il est en baisse de 1,9% sur un an et de 1,1% par rapport au premier trimestre 2013.
Les arrondissements les plus chers restent les 6e, 4e et 7e, mais attention, ils subissent parfois de fortes baisses (-8,8% pour le 6e). Les moins chers sont comme précédemment les quartiers de la Goutte d’Or et la Chapelle.
A noter que certains arrondissements enregistrent malgré tout une hausse : le 4e (+3,2%) et le 19e (+2,9%).
Les prix varient donc de 5880€/m² (Goutte d’or) à 12310€/m² (St Germain des Prés).
Pour ce qui concerne la petite couronne, le prix au m² s’inscrit à 4390€ et est en baisse de 0,7%. En grande couronne, la baisse est seulement de 0,1% sur un an avec un prix au m² stable à 3070€.
2. Le dynamisme du marché
Le volume des vents augmente de 4% par rapport au triste deuxième trimestre 2012 à Paris . Cette tendance à la hausse se retrouve en petite couronne (+12%) et en grande couronne (+10%). C’est donc une augmentation globale de 9% en Ile-de-France. Attention, cette hausse est à considérer avec beaucoup de prudence, le deuxième trimestre 2012 ayant été particulièrement mauvais.Perspectives d’avenir :
3. Les perspectives d’avenir
Comme toujours depuis le début de la crise, la confiance jouera un rôle déterminant dans les prochains mois pour l’immobilier parisien.
Les notaires et tous les professionnels sont formels, toutes les ventes ne subissent pas le même traitement : on observe un vrai maintien des prix pour les biens de qualité et idéalement localisés. Ceux qui ont un gros défaut doivent subir une forte décote pour pouvoir trouver acquéreur.
Le désir d’être propriétaire reste fort pour les français qui trouvent toujours dans la pierre une vraie valeur refuge. Pourtant, les annonces gouvernementales avec des changements fiscaux font peur. En même temps, la pénurie de logements structurelle en Ile-de-France explique aussi cette résistance des prix.
C’est donc un marché figé depuis plusieurs trimestres, très hétérogène avec des poches de résistances qui est difficile à cerner aujourd’hui, et il vous faudra bien un expert tel que Jeeves pour ne pas en perdre votre latin !